HUMBERT (jean-joseph-amable), général républicain, né à Rouveroye (Lorraine), en 1755, mort à la Nouvelle-Orléans, en 1823.
D'abord soldat dans le régiment de
Belzunce-dragons, dès l'âge de seize ans, il resta dans un grade
subalterne jusqu'en 1789; il entra à cette époque dans la garde
nationale parisienne, fit plusieurs campagnes, et parvint, en 1794, au
grade de général de brigade. Cet officier fit avec distinction les
diverses campagnes de l'armés de l'Ouest. Il se rendit un jour, seul, à
une entrevue demandée par les chefs de chouans pour entamer une
négociation, parcourut ensuite leurs dhers cantonnements, rendit compte
des infractions à la paix commises par Cormatin, et contribua bientôt
après à l'arrestation de ce chef royaliste.
Le général Hoche, qui
avait apprécié son courage et ses talents militaires, ledésignaau
Directoire en 1797, pour faire partie de l'expédition d'Irlande.
L'escadre française ayant été dispersée, Humbert débarqua,
après trois jours de tempête, dans la baie de Kilala. Bien qu'il n'eût
avec lui que quinze cents hommes de troupes, auxquelles s'étaient joints
quelques Irlandais, il entreprit de conquérir toute l'Ile avec cette
poignée de soldats. 11 battit d'abord les Anglais à Castelbar, et
remporta sur eux d'autres avantages signalés; mais l'arrivée de quinze
mille Anglais, commandés par lord Cornwallis, changea bientôt la face
des choses. Humbert et sa peti,te troupe,
réduite à huit cent quarante-quatre hommes, furent enveloppés de toutes
parts à Conangueh. La résistance des Français fut héroïque; mais ils
furent forcés de mettre bas les armes. Les Anglais, témoins d'une
intrépidité si extraordinaire, et frappés d'admiration, rendirent à ces
braves les honneurs réservés aux vainqueurs. Amené en Angleterre, Humbert y fut honorablement traité et ne tarda pas à être échangé.
En 1799, il obtint de l'emploi dans l'armée du Danube, et y fut blessé; il fit ensuite partie de l'expédition de Saint-Domingue,
chassa les noirs de Port-au-Prince dont il se rendit maître, et rentra
en France en 1803. La veuve du général Leclerc, avec laquelle il fit la
traversée, reçut de lui des soins attentifs, que la malignité interpréta
d'une façon peu honorable pour cette dame, sœur de Bonaparte, premier
consul. Celui-ci s'émut de ce bruit, et s'appuyant sur certains rapports
qui signalaient Humbert comme professant, des opinions républicaines, exila ce général en Bretagne. Humbert
y était à peine arrivé qu'un avis secret l'informa qu'on se disposait à
l'arrêter. Il s'échappa et s'embarqua pour Buenos-Ayres.
En 1814, il se trouvait à la tête des
patriotes de cette colonie espagnole, qui luttaient pour s'affranchir du
joug de la métropole; il ne fut pas heureux dans différentes rencontres
et dut se réfugier aux États-Unis où il mourut.
Victor Hugues, gouverneur de la Guyane française, né à Marseille, mort dans le département de la Gironde en 1826.
Il commença par être
ouvrier dans les colonies, où il avait émigré, poussé par le besoin, et y
jeta les fondements de sa fortune par l'activité et l'intelligence dont
il fit preuve en diverses occasions. La Révolution dont il embrassa les
idées avec chaleur, lui fournit bientôt l'occasion de se produire.
Indigné des manœuvres des Anglais, il conçut contre eux une haine
ardente dont ils devaient plus tard sentir les effets. A son retour dans
la mère patrie, il fut nommé accusateur public près les tribunaux
révolutionnaires de Rochefort et de Brest.
Quelques mois après, il fut
chargé de mettre à exécution, à la Guadeloupe, le décret sur la liberté
de nègres, et d'en expulser les Anglais. Cette opération qu'il entreprit
en 1794 euun plein succès : le général Graham fut obligé de traiter pour l'entière évacuation de l'Ile, qui eut lieu en 1795.
Dès ce moment, Victor Hugues fit de la Guadeloupe
une véritable place d'armes, d'où il couvrit les mers de corsaires qui
désolèrent longtemps le commerce britannique. En 1796, les Anglais ayant
repris la Guadeloupe, et saisi les navires et les marchandises des
Français, Hugues les attaqua vigoureusement à la tète d'un corps de
républicains, et les força d'abandonner l'Ile. (K. Guadeloupe.) Après
cette expédition, il publia, le 3 février 1797, un arrêté qui
autorisait les vaisseaux de la République et les corsaires français à
s'emparer de tout bâtiment neutre qui serait destiné pour les Iles du
Vent et sous le Vent, livrées aux Anglais et occupées par des émigrés.
Ces mesures n'étaient exercées avec rigueur qu'envers les bâtiments de
commerce. Hugues s'était réservé le droit d'armer ses corsaires de
matelots et de volontaires pris dans les troupes.
Le général Pélardy,
commandant la force armée de la Guadeloupe l'accusa, en 1798, de vouloir
se perpétuer dans l'emploi que le gouvernement lui avait confié, en
cherchant à mettre les cultivateurs dans ses intérêts, et à jeter de la
défaveur sur le général Desfourneaux et son expédition. Pélardy lui
reprocha en outre l'abandon dans lequel il laissait la colonie : le
commerce était inactif, les magasins vides, les bâtiments de l'Etat
désarmés ou vendus ; enfin le découragement, disait-il, était général.
Ces plaintes, adressées à un membre du Directoire, motivèrent le rappel
de Hugues en 1798. A son retour, il fut blessé dans un duel, à la suite
d'une querelle politique.
Le Directoire ne le
laissa cependant pas longtemps sans emploi, et le nomma, vers la fin de
1799, commissaire à la Guyane. Le gouvernement issu du 18 brumaire le
maintint dans ces fonctions jusqu'au moment où les Anglais et les
Portugais vinrent âtttquer Cayenne en 1808. On l'accusa de n'avoir rien
préparé pour la défense, et d'avoir capitulé, sans même convoquer un
conseil de guerre ni consulté les autorités civiles. Sa conduite fut
l'objet d'une enquête d'autant plus sévère qu'on le soupçonnait d'avoir
capitulé si aisément pour sauver les richesses considérables qu'il avait
amassées dans son gouvernement. Toutefois il fut absous des charges qui
s'élevaient contre lui ; quelque temps après, il retourna à Cayenne et continua d'y vivre comme simple
planteur; devenu aveugle en 1822, Hugues revint dans sa patrie,
s'établit dans le département de la Gironde où il mourut.
A partir de 18h, la rédaction des Cahiers
sera heureuse de rencontrer lecteur/lectrices, ami/es, curieux/ses pour
échanger autour des enjeux, du pourquoi, du comment de la revue. Bref,
un point de santé et des échanges pour avancer ensemble.
A partir de 19h,
nous aborderons le débat autour des Bourses du travail, de ces
élaborations ouvrières qui marquent en France les débuts du
syndicalismes. Avec des auteurs de ce numéro 116-117 des Cahiers.
Retrouvez les publications et les activités des Cahiers en ligne
Paru en 1898, ce roman est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de Joseph Conrad. L'histoire ensorcelante d'un Nègre atteint de tuberculose qui use de sa maladie pour manipuler l'équipage d'un trois-mâts.
C’est seulement dans l’imagination des hommes
que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L’imagination, et non l’invention,
est le maître suprême de l’art, comme de la vie. Joseph Conrad, Le Nègre du « Narcisse »
«La tâche que je m’efforce d’accomplir consiste par le seul pouvoir des mots écrits, à vous faire entendre, à vous faire sentir et, avant tout, à vous faire voir. Cela et rien d’autre mais c’est immense». Joseph Conrad, Le nègre du «Narcisse».
1874 : De Marseille il part à la Martinique comme passager sur le Mont-blanc
1875 : Retour Marseille sur le Mont-Blanc comme novice
1876 : Départ pour la Martinique comme steward sur le Saint-Antoine
1878 : Embarquement sur le Mavis ( Anglais) pour Malte
il reste à faire du cabotage en angleterre avant d'embarquer comme matelot sur le Duke of Sutherland pour l'Australie
1880-1881 : 2ème lieutenant sur le Palestine vers Bangkok
1883 : Retour en angleterre embarquement sur le Riversdale comme lieutenant
1884 : Retour en angleterre ,il y passe ses examens maritimes
1885-1887 : Séjour en extrème orient
1888 : il va prendre le commandement d'un voilier l'Otago à Bangkok
1889 : Retour en Angleterre
1890-1993 : Il commande un vapeur sur le fleuve Congo durant 3 ans. Le S/S Roi des belges
1891 : retour en Angleterre embarquement comme second sur le Torrens pour Adelaide
A work that aspires, however humbly, to the condition of art should
carry its justification in every line. And art itself may be defined
as a single-minded attempt to render the highest kind of justice to
the visible universe, by bringing to light the truth, manifold and one,
underlying its every aspect. It is an attempt to find in its forms, in
its colours, in its light, in its shadows, in the aspects of matter and
in the facts of life what of each is fundamental, what is enduring and
essential--their one illuminating and convincing quality--the very truth
of their existence. The artist, then, like the thinker or the scientist,
seeks the truth and makes his appeal. Impressed by the aspect of the
world the thinker plunges into ideas, the scientist into facts--whence,
presently, emerging they make their appeal to those qualities of our
being that fit us best for the hazardous enterprise of living. They
speak authoritatively to our common-sense, to our intelligence, to
our desire of peace or to our desire of unrest; not seldom to our
prejudices, sometimes to our fears, often to our egoism--but always
to our credulity. And their words are heard with reverence, for their
concern is with weighty matters: with the cultivation of our minds and
the proper care of our bodies, with the attainment of our ambitions,
with the perfection of the means and the glorification of our precious
aims.
Confronted by the same enigmatical spectacle the artist descends within
himself, and in that lonely region of stress and strife, if he be
deserving and fortunate, he finds the terms of his appeal. His appeal is
made to our less obvious capacities: to that part of our nature which,
because of the warlike conditions of existence, is necessarily kept
out of sight within the more resisting and hard qualities--like the
vulnerable body within a steel armour. His appeal is less loud, more
profound, less distinct, more stirring--and sooner forgotten. Yet its
effect endures forever. The changing wisdom of successive generations
discards ideas, questions facts, demolishes theories. But the artist
appeals to that part of our being which is not dependent on wisdom; to
that in us which is a gift and not an acquisition--and, therefore, more
permanently enduring. He speaks to our capacity for delight and wonder,
to the sense of mystery surrounding our lives; to our sense of pity,
and beauty, and pain; to the latent feeling of fellowship with all
creation--and to the subtle but invincible conviction of solidarity that
knits together the loneliness of innumerable hearts, to the solidarity
in dreams, in joy, in sorrow, in aspirations, in illusions, in hope,
in fear, which binds men to each other, which binds together all
humanity--the dead to the living and the living to the unborn.
It is only some such train of thought, or rather of feeling, that can
in a measure explain the aim of the attempt, made in the tale which
follows, to present an unrestful episode in the obscure lives of a few
individuals out of all the disregarded multitude of the bewildered, the
simple and the voiceless. For, if any part of truth dwells in the
belief confessed above, it becomes evident that there is not a place of
splendour or a dark corner of the earth that does not deserve, if only
a passing glance of wonder and pity. The motive then, may be held to
justify the matter of the work; but this preface, which is simply an
avowal of endeavour, cannot end here--for the avowal is not yet complete.
Fiction--if it at all aspires to be art--appeals to temperament. And in
truth it must be, like painting, like music, like all art, the appeal of
one temperament to all the other innumerable temperaments whose subtle
and resistless power endows passing events with their true meaning, and
creates the moral, the emotional atmosphere of the place and time. Such
an appeal to be effective must be an impression conveyed through the
senses; and, in fact, it cannot be made in any other way, because
temperament, whether individual or collective, is not amenable to
persuasion. All art, therefore, appeals primarily to the senses, and the
artistic aim when expressing itself in written words must also make its
appeal through the senses, if its highest desire is to reach the
secret spring of responsive emotions. It must strenuously aspire to the
plasticity of sculpture, to the colour of painting, and to the magic
suggestiveness of music--which is the art of arts. And it is only through
complete, unswerving devotion to the perfect blending of form and
substance; it is only through an unremitting never-discouraged care
for the shape and ring of sentences that an approach can be made to
plasticity, to colour, and that the light of magic suggestiveness may be
brought to play for an evanescent instant over the commonplace surface
of words: of the old, old words, worn thin, defaced by ages of careless
usage.
The sincere endeavour to accomplish that creative task, to go as far on
that road as his strength will carry him, to go undeterred by faltering,
weariness or reproach, is the only valid justification for the worker
in prose. And if his conscience is clear, his answer to those who in
the fulness of a wisdom which looks for immediate profit, demand
specifically to be edified, consoled, amused; who demand to be promptly
improved, or encouraged, or frightened, or shocked, or charmed, must
run thus:--My task which I am trying to achieve is, by the power of the
written word to make you hear, to make you feel--it is, before all, to
make you see. That--and no more, and it is everything. If I succeed, you
shall find there according to your deserts: encouragement, consolation,
fear, charm--all you demand--and, perhaps, also that glimpse of truth for
which you have forgotten to ask. To snatch in a moment of courage,
from the remorseless rush of time, a passing phase of life, is only the
beginning of the task. The task approached in tenderness and faith is
to hold up unquestioningly, without choice and without fear, the rescued
fragment before all eyes in the light of a sincere mood. It is to show
its vibration, its colour, its form; and through its movement, its form,
and its colour, reveal the substance of its truth--disclose its inspiring
secret: the stress and passion within the core of each convincing
moment. In a single-minded attempt of that kind, if one be deserving and
fortunate, one may perchance attain to such clearness of sincerity that
at last the presented vision of regret or pity, of terror or mirth,
shall awaken in the hearts of the beholders that feeling of unavoidable
solidarity; of the solidarity in mysterious origin, in toil, in joy, in
hope, in uncertain fate, which binds men to each other and all mankind
to the visible world. It is evident that he who, rightly or wrongly,
holds by the convictions expressed above cannot be faithful to any one
of the temporary formulas of his craft. The enduring part of them--the
truth which each only imperfectly veils--should abide with him as the
most precious of his possessions, but they all: Realism, Romanticism,
Naturalism, even the unofficial sentimentalism (which like the poor, is
exceedingly difficult to get rid of,) all these gods must, after a short
period of fellowship, abandon him--even on the very threshold of the
temple--to the stammerings of his conscience and to the outspoken
consciousness of the difficulties of his work. In that uneasy solitude
the supreme cry of Art for Art itself, loses the exciting ring of its
apparent immorality. It sounds far off. It has ceased to be a cry, and
is heard only as a whisper, often incomprehensible, but at times and
faintly encouraging.
Sometimes, stretched at ease in the shade of a roadside tree, we watch
the motions of a labourer in a distant field, and after a time, begin to
wonder languidly as to what the fellow may be at. We watch the movements
of his body, the waving of his arms, we see him bend down, stand up,
hesitate, begin again. It may add to the charm of an idle hour to be
told the purpose of his exertions. If we know he is trying to lift
a stone, to dig a ditch, to uproot a stump, we look with a more real
interest at his efforts; we are disposed to condone the jar of his
agitation upon the restfulness of the landscape; and even, if in a
brotherly frame of mind, we may bring ourselves to forgive his failure.
We understood his object, and, after all, the fellow has tried, and
perhaps he had not the strength--and perhaps he had not the knowledge. We
forgive, go on our way--and forget.
And so it is with the workman of art. Art is long and life is short,
and success is very far off. And thus, doubtful of strength to travel
so far, we talk a little about the aim--the aim of art, which, like life
itself, is inspiring, difficult--obscured by mists; it is not in the
clear logic of a triumphant conclusion; it is not in the unveiling of
one of those heartless secrets which are called the Laws of Nature. It
is not less great, but only more difficult.
To arrest, for the space of a breath, the hands busy about the work of
the earth, and compel men entranced by the sight of distant goals to
glance for a moment at the surrounding vision of form and colour, of
sunshine and shadows; to make them pause for a look, for a sigh, for a
smile--such is the aim, difficult and evanescent, and reserved only for a
very few to achieve. But sometimes, by the deserving and the fortunate,
even that task is accomplished. And when it is accomplished--behold!--all
the truth of life is there: a moment of vision, a sigh, a smile--and the
return to an eternal rest.
Ancienne chaise à sel. Destinée à cacher le sel aux yeux des controleurs de l'impôt sur le sel ou gabelle.
Nous sommes curieux.
Qu'est-ce qu'un sel ou Système d'échange local ?
"Un système d'échange local (ou SEL), nous dit Wikipédia, est un système
d'échange de produits ou de services construit à côté du système
monétaire classique. Classé généralement dans l'économie sociale et solidaire, il s'appuie dans une large mesure sur les mêmes bases que l'économie de marché.
Les SEL sont des associations déclarées ou de fait à but non lucratif,
qui permettent à leurs membres de procéder à des échanges de biens, de
services et de savoirs, sans avoir recours à la monnaie gouvernementale
(ou supra-gouvernementale dans le cas de l'euro)".
L'article de Wikipédia, nous apprend beaucoup sur les S.E.L. Bien que l'encyclopédie en ligne déclare ne pas citer suffisamment ses sources depuis janvier 2008 — aucun membre d'un S.E.L. disponible pour permettre à cet article d'atteindre la qualité exigée ? (effet distribution des savoirs pour tous)—, nous vous invitons à lire au moins le chapitre Fondations(réduction du temps) de travail pour moi).
Quel est l'intérêt d'un S.E.L ?
Toujours d'après Wikipédia "Selon ses défenseurs, si l'intérêt fondamental des SEL est de permettre
de nouvelles activités et d'introduire de nouveaux flux monétaires, afin
de pallier le manque de monnaie traditionnelle des participants, ils
permettent surtout de créer des liens, de favoriser la création de biens
et de services et surtout leur échange au sein du groupe, qui
s'assimile finalement à un grand groupe d'entr'aide".
Le S.E.L. de Fontenay-sous-Bois a trouvé cette année une nouvelle activité : la commémoration des abolitions des traites et des esclavages. Les objectifs étant pour ce qui concerne la Société d'histoire 94120, des créer des liens, d'échanger des biens et services, favoriser la participation d'un nombre toujours plus grand de citoyens. Bref, de nous entr'aider pour que l'événement annuel soit toujours mieux réussi à Fontenay-sous-bois et que les objectifs mutuels soient atteints.
Le S.E.L. de Fontenay-sous-Bois a une administratrice, Isabelle. Isabelle est informaticienne. Et ça, nous le savons avec notre projet Ocarina les Outremers et notre distribution Ocarinabuntus, ça vaut beaucoup de
Dans le panier des commémorations, le S.E.L. de Fontenay-sous-Bois met plusieurs événements. Csgd94120 participera au jury du concours de poésie et nous sommes allés voir le film Living without money proposé par le S.E.L 94120. ce samedi 14 avril à la Maison du citoyen et de la vie associative. Isabelle nous ayant invités et mon intérêt pour la compréhension mutuelle étant très grand.
Le monde des S.E.L. est complexe, du fait même qu'ils reproduisent une économie parallèle qui "s'appuie dans une large mesure sur les mêmes bases que l'économie de marché". L'invitation que nous avons reçue montre cette complexité. Nous la reproduisons ci-contre afin qu'elle devienne une source, une archive, pour nos membres désireux d'écrire de l'histoire.
La vidéo résume bien le film. Deux moments manquent pour une meilleure compréhension : celui de l'échange d'un crayon contre tout un tas de choses utiles et le moment où Heidemarie craque au cours d'un show télévisé : l'efficacité du projet à communiquer avec les outils actuels les plus sophistiqués était brusquement entré en contradiction avec le discours et la philosophie du discours.
Un remake de Black Like Me ?
C'est l'idée qui m'est venue.
Dans la peau d'un Noir (titre original Black Like Me, « Noir comme moi ») est un récit auto- biographique écrit entre le 28 octobre 1959 et le 17 août 1960 par John Howard Griffin,
écrivain et journaliste américain, et publié en 1961. La publication
française suivra de peu, l'année suivante (1962). Ce livre est une
expérience de six semaines pour Griffin, blanc de Mansfield au Texas, grimé en afro-américain, avec pour objectif de connaître la réalité de l'existence d'un Noir dans le sud des États-Unis. John Howard Griffin avait-il atteint son objectif en six semaines ? Je ne pense pas qu'il a pu vivre sans monnaie une vie "based on exchanging favors". Il n'y avait pas de faveur pour les Afridescendants dont les parents avaient été il y a moins d'un siècle esclaves ! L'esclavage commence en 1619 dans les colonies britanniques qui vont devenir les Treize colonies. Il est définitivement aboli aux USA en 1865.
Expérimenter les fonctions des dotations initiales économiques et culturelles ?
S'agit-il pour Heidemarie Schwermer de tester les analyses et thèses de Pierre Bourdieu (1930-2002), sociologue français sur les mécanismes de reproduction des hiérarchies dans un monde social où la violence symbolique, c’est-à-dire la capacité à perpétuer des rapports de domination en les faisant méconnaître comme tels par ceux qui les subissent, joue un rôle central ? Les sociologues présents lors de la projection du film et du débat nous le diront dans leurs conclusions.
Conclusions
Au-delà du bon diverstissement qui nous transporte dans des mondes étranges, le film Living without money interroge sur l'économie aujourd'hui, l'échange, la monnaie et les solidarités. Thèmes que Csgd94120 propose d'explorer le samedi 28 avril prochain. Il s'agira de débattre et pas seulement de poser des questions. Nous espérons y rencontrer des selistes en nombre.
Le développement de la Guadeloupe depuis lesAmérindiens jusqu'aux dernières décennies du XXème siècle a été basé sur l'agriculture. La place de certaines cultures, la canne à sucre et la banane essentiellement, est dominantes dans l'économie tandis que d'autres sont secondaires.
Ce sont ces cultures secondaires qui ont fait l'objet d'une exposition
réalisées par les Archives départementales de la Guadeloupe en
partenariat avec l'Académie de la Guadeloupe. Citons les dans le même
ordre alphabétique que Lameca réalise sur le même thème une exposition
virtuell.
Olivier Roche sur son site o.R fournit des informations appréciables vers lesquels nous orienterons nos lecteurs.
En tout premier lieu le graphique ci-contre qui montre le déclin de l'agriculture de la Guadeloupe à partir de l'abolition de 1848.
Il nous appartient de mettre les informations recueillies sur le net en perspective historique sur la très longue durée et à l'échelle planétaire.
Sur la très longue durée car les plantes dont nous parlons sont cultivées et transformées par les Humains depuis leur origine et tout au long de leurs migrations sur la Planète. C'est le cas du coton qui retiendra particulièrement notre attention.
Sur la longue durée tabac dont l'histoire est singulière. Plante endogène aux Amériques, elle s'est répandue sur la Planète et son usage aujourd'hui diffère totalement de l'usage qu'en faisaient les Amérindiens.
Nous travaillerons à l'échelle planétaire. En effet, des cultures qui sont secondaires en Guadeloupe ne le sont pas ailleurs en France. C'est le cas de la vanille qui, après sa sortie de son berceau écologique, commence son développent industrielle grâce à l'ingéniosité d'un esclave de La Réunion, Edmond Albius.
Pour les besoins de notre exposition à Fontenay-sous-Bois, nous
adopterons un plan qui réparti les 18 cultures secondaires de la
Guadeloupe selon leurs usages, contemporain. Le tabac, plante des
origines, méritant un traitement différent.
Le lecteur retrouvera, tout au long de notre récit les images utilisées pour l'exposition "Les cultures secondaires d'exportation à partir de la Guadeloupe" du 27 avril au 13 mai 2012, à la Maison du citoyen et de la vie associative, 16, rue du Révérend Père Aubry, 94120 Fontenay-sous-Bois, Rer Val de Fontenay puis bus 124.
Société d'histoire 94120 Saint-Georges & Dalayrac
94120 Fontenay-sous-Bois
27 avril - 13 mai 2012
Entre la ville et la campagne, le partage des territoires et le contrat social
Salle Irène Legal
Bois Cadet
94120 Fontenay-sous-Bois
18:00 -18:40 La mise en culture des jardins parisiens sous la Révolution française
Conférences par Aurélien Larne
Etudiant en master II, histoire
Paris 7 Denis Diderot
Devise républicaine proposée par Robespierre Convention
nationale, 5 décembre 1790 Placée par J. N. Pache sur les murs
des édifices publics parisiens
La
Révolution française intervient dans une France rurale. Si le
marché des grains (blé…) est très organisé, l'alimentation des
villes en légumes frais, produits laitiers, protéines animales
reste fragile. Dans les villes, les familles, nobles et bourgeoises
mais aussi celles de condition modeste, disposent de jardins
attenants à leur maison.
Créé,
à la fin du XVIIème
siècle, le Grand Carré du potager du roi à Versailles nous donne
une bonne idée de ce qu’était un jardin urbain au moment de la
Révolution française.
Tout au long de l’an II, les Parisiens furent bien
approvisionnés en pain et en denrées de première nécessité grâce
à un système de contrôle des échanges. La seule exception
concerne la disette de viande dont les causes dépassent largement la
période révolutionnaire. En 1794, les Montagnards, à la Convention
nationale, le mouvement populaire et la Commune de Paris en vinrent à
l’idée que, pour remédier à la disette réelle de viande, tous
les jardins de la capitale devaient être mis en culture.
Sections parisiennes
Albert
SOBOUL et Raymonde MONNIER Répertoire du
personnel sectionnaire parisien en l’an II, Paris, Publications de la Sorbonne, 1985.
Le 9 février 1794, le Conseil
général de la Commune de Paris décida de recenser tous les jardins
de la capitale qui ne produisaient pas encore de subsistances afin de
les mettre en culture.
Sous la Convention montagnarde, 2 juin 1793 – 27
juillet 1794– 9 thermidor an II, la capitale était divisée en
quarante-huit quartiers ou sections. Les habitants de chaque section
se réunissaient en assemblées générales pour administrer leur
quartier et pour élire les agents qui exécutaient les lois et les
arrêtés de la Commune.
Par exemple, ils élurent des comités
révolutionnaires qui furent chargés de veiller à la mise en
culture des jardins parisiens. Cette mesure fut appliquée pour les
jardins privés. Un programme à long terme fut également élaboré
pour mettre en culture les jardins des domaines nationaux.
La défense du droit à l’existence
Jean-Nicolas Pache (1746 - 1823) Façade de l'Hôtel
de Ville de Paris
Jean-Nicolas Pache est né en 1746, à Verdun,
dans une famille d'origine suisse. En 1780, il devint premier
secrétaire du ministre de la Marine de Louis XVI, le maréchal de
Castries. Pendant la Révolution française, il fut d’abord
ministre de la Guerre, du 3 octobre 1792 au 4 février 1793, période
durant laquelle il eut à traiter des questions de subsistances.
Puis, le 14 février 1793, il fut élu maire de Paris avec 11 881
suffrages sur 15 191 votants, fonction qu’il occupa jusqu’à son
arrestation le 10 mai 1794 – 21 floréal an II.
Pache, maire de Paris en 1793 et
1793, soutint tout au long de son mandat le projet de société
montagnard dont le but était d’assurer le droit à l’existence
de tous les citoyens de la République. Dans ce but, il défendit la
mise en culture des jardins parisiens afin d’augmenter la
production de subsistances.
II - PROGRAMMATION DES INITIATIVES 2012
La cérémonie officielle aura lieu le Jeudi 10 mai 2012 à 18 heures - Parc Hôtel de Ville - Sculpture
d'Héloïse ou... la fille des Trois-Rivières, présidée par Monsieur le Maire - Intervention et dépôt de gerbes.
Véranda de la Maison du
citoyen et de la vie associative
A
partir d'un échange avec les Archives départementales de la
Guadeloupe à propos de leur exposition Du tabac au riz,
les cultures secondaires en Guadeloupe.
Samedi 28 avril 2012
14:00 -15:00 • Inauguration de
l'exposition
14:00 -17:30 • Introduction aux
logiciels et licences libres
Les connaissez-vous ? Ils vous aident
dans la gestion de vos associations. Ce sont de précieux auxiliaires
pour la construction de la mémoire et de l'histoire. Ils contribuent
à l'activité de la Société d'histoire 94120.
Avec OpenStreetMap & Csgd94120, construisons une carte citoyenne de Fontenay-sous-Bois.
Salle Irène Legal
16:00 -17:50 • L'avenir
est ailleurs, film
d’Antoine Léonard Maestrati
L'avenir
des générations Bumidom est aujourd'hui un présent.
La migration organisée des Domiens par
le Bumidom a été analysée comme un acte néo-colonial destiné à
faire disparaître par substitution les populations autochtones des
Quatre vieilles colonies de l'ancien empire français d'avant les
révolutions à la Guadeloupe et à Saint-Domingue (1789 – 1804).
Dans le prolongement de l'exposition
« Périssent les colonies plutôt qu'un principe »,
réalisée en 20111 à Fontenay-sous-Bois, et à la lumière du droit
naturel en révolution durant la Révolution française, nous
proposons de réfléchir aujourd'hui à cette saignée des peuples
des départements d'outremer comme à un exode rural pas comme les
autres. Quelles transformations de la dotation économique initiale
s'est opérée depuis 1963. Les hommes et les femmes qui ont migré
ont-ils gagné à la mobilité ? Comment ont-ils contribué à
la construction de la nation française, entendant par « nation »
un peuple souverain avec une constitution et un gouvernement.
18:00 -18:40 •. La mise en culture des
jardins parisiens sous la Révolution française =>
Conférences par Aurélien Larne,
étudiant en master II d'histoire, Paris 7 Denis Diderot
Comment nourrir Paris aux temps des
Révolutions atlantiques ? A Paris, sous la Convention en 1794,
le mouvement populaire, la Commune et les Montagnards en vinrent à
l’idée que, pour remédier à la disette réelle de la viande,
tous les jardins de la capitale devaient être mis en culture. La
mesure décidée par la Convention nationale fut appliquée pour les
jardins privés. Un programme à long terme fut également élaboré
pour mettre en culture les jardins des domaines nationaux. Cet
événement est à replacer dans le projet de société des
révolutionnaires, dont le but était la réalisation du droit à
l’existence de chaque individu.
18:40 -19:20 • Naissance du préjugé de couleur à
Saint-Domingue
Compte-rendu de lecture par Stella
Speno, étudiante en master II d'histoire, Paris 7 Denis Diderot.
Qu’est-ce qu’un " noir ", un " métis ", un " blanc " en plein siècle des
Lumières, alors que la France pense créer la figure de l’homme
universel ? Qui a inventé la " couleur de peau " ?
En écho à l'exposition 2011,
Périssent les colonies plutôt qu'un principe, Csgd94120 propose une
lecture collective de l'ouvrage de Florence Gauthier L’aristocratie
de l'épiderme.- Le Combat de la Société des Citoyens de
Couleur,1789-1791, où
nous découvrons les nouveaux intellectuels de la grande colonie
française de Saint-Domingue nourris au droit naturel et soucieux du
respect du bien commun.
La terre vint à manquer à
Saint-Domingue.
Les hommes de couleur libre accèdent
de plus en plus souvent à la propriété du sol, à l'instar de
Julien Raimond ou de Toussaint Louverture. L'aristocratie de
l'épiderme ou préjugé de couleur s'invente alors à Saint-Domingue
pour conserver la propriété du sol à la caste des colons.
Florence Gauthier • L’aristocratie de l'épiderme - Le Combat de la Société des Citoyens de Couleur, 1789-1791 • 2007 ISBN 2271065763 • Éd. CNRS
L'histoire et le droit naturel donne
des outils pour débattre entre citoyens.
Les humains peuvent-ils produire la
terre et reconstituer les sols ? Fontenay-sous-Bois peut-elle intégrer cette réflexion dans ses actions sociales et solidarités internationales ? Quelles propositions durant la période électorale
en cours ?
Le jardinage en carrés est-il pratiqué par les Haïtiens ? Après le séïsme de 2010, produire soi-même son alimentation était une urgence : Il faut leur donner l'espoir qu'il y aura de la nourriture et que cette
nourriture, ils l'auront eux-mêmes produite, estimait Cristina Amaral. Il
faut mettre fin à la dépendance aux supports étrangers. Qu'en est-il dans le réel ? HaïtiVerdir, est un projet de Csgd94120 depuis 2004.
Parc de l'Hôtel de ville
Jeudi 10 mai 2012 • 18:00
Cérémonie officielle de commémoration
des abolitions des traites et des esclavages 00:00 • Sur Internet, Lancement de Ocarinabuntus 2.0
Distribution Ubuntu pour
l'enseignement et la recherche
en sciences humaines et sociales. Dimanche 13 mai 2012 • 10:00
Csgd94120 participe à la journée citoyenne en parallèle avec l'Ubuntu-Party qui se tient à la Cité des sciences de La Villette les 12 & 13 mai 2012.